Ça se joue en 2025 :
- Non à la réappropriation et l’instrumentalisation raciste, fasciste, coloniale de nos luttes d’émancipation. Pour un féminisme antiraciste, décolonial, antivalidiste, antipatriarcal, inclusif et queer.
- Un engagement fort des pouvoirs publics dans la lutte contre la transphobie et les mouvements anti-trans.
- La réaffirmation du libre choix des parcours de transitions et des médecins, y compris pour les mineur⋅e⋅s et conformément à la loi, et donc le retrait du projet de loi visant à encadrer la prise en charge des mineurs en questionnement de genre et l’abolition des protocoles pathologisants encore existants.
- Contre la destruction des embryons : accorder un délai supplémentaire et être en concertation avec les personnes concernées, les CECOS, et le personnel médical.
- Dès l’école maternelle, une éducation populaire au consentement, à l’égalité et à la diversité des sexes, identités de genre et relations affectives, adaptée à l’âge et aux besoins des élèves.
- Une loi du sol respectée pour tou⋅te⋅s et partout en France et un droit d’asile systématique pour toutes les personnes exilées, notamment pour les personnes LGBTI+ fuyant leur pays en raison des discriminations du fait de leur orientation sexuelle et/ou amoureuse et/ou de leur identité de genre.
- Fin du soutien et de l’armement des génocides au Congo et en Palestine.
- Pour l’abandon du projet de loi Fin de vie, pour plus de soins palliatifs accessibles, mais surtout pour des conditions de vie dignes et des soins accessibles.
Il y a urgence !
- Le retrait de la loi Darmanin (loi Asile et intégration) qui est entrée en exercice en 2024 et accorder la liberté de circulation et d’installation pour tou⋅te⋅s
- Accorder un droit d’asile systématique pour toutes les personnes exilées, notamment pour les personnes LGBTI+ fuyant leur pays en raison des discriminations du fait de leur orientation sexuelle et/ou amoureuse et/ou de leur identité de genre.
- Exiger de l’État de jouer son rôle de garant des lois, en particulier contre les discours haineux, pour faire face aux dangers de l’extrême droite et du fascisme.
- Constitutionnalisation du droit à l’IVG et garantie d’accès à ce dernier pour tou⋅te⋅s.
- L’arrêt des mutilations et médications d’assignation des personnes intersexes jusqu’au libre choix de la personne.
- L’intégration des différentes sexualités, sexes et identités de genre dans les programmes de formations initiale et continue (fonctionnaires, enseignement, santé, administrations, forces de l’ordre, etc.).
- La dépénalisation du travail du sexe et la protection des personnes travailleur⋅euse⋅s du sexe.
- Le respect des besoins spécifiques communs des personnes transgenres incarcérées et l’arrêt de leur placement systématique à l’isolement.Un vrai droit à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) libre, gratuite et accessible à tou⋅te⋅s, y compris pour les personnes transgenres.
- Un accès simplifié, universel, gratuit et effectif aux mesures de prévention et aux traitements contre les IST, le VIH et les hépatites, accompagné d’une vraie campagne d’information.
- La mise en place d’actions concrètes face à toutes les formes de harcèlement et de violences, notamment en milieu scolaire, au travail, sur Internet, dans l’espace public et en milieu familial.
- Pour que la France augmente sa participation au fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme.
Familles
- Faire des campagnes de dons de gamètes ciblées et favoriser notamment l’accès à la parentalité aux personnes racisées.
- Contre la destruction des stocks de gamètes et embryons prévue le 31 mars 2025 : accorder un délai supplémentaire et être en concertation avec les personnes concernées, les CECOS et le personnel médical.
- La pleine reconnaissance du lien de filiation entre l’enfant et chacun de ses parents sociaux.
- La fin des discriminations par les centres de conservation des gamètes envers les personnes transgenres ou intersexes.
- L’arrêt des discriminations en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre dans les jugements d’adoption et de garde.
- La reconnaissance par l’État français des liens familiaux des enfants nés par GPA à l’étranger.
- Un encadrement par la Loi de contrats éthiques de gestation pour autrui garantissant le respect des personnes gestatrices et des enfants à naître.
- L’accès à la méthode ROPA (Réception des Ovocytes de la Partenaire) pour tou⋅te⋅s.
- Permettre d’obtenir une reconnaissance anticipée gratuite et directement en Mairie (actuellement la reconnaissance anticipée n’est accessible que chez un notaire).
- Rétablir maintenant le dispositif permettant d’adopter son enfant aux femmes ayant eu un enfant avec une femme, hors cadre de la reconnaissance conjointe.
- L’homogénéisation des pratiques à l’ensemble des CECOS (délais, méthode proposée, accès aux gamètes…).
Personnes exilées
- Une prise en charge par l’Etat des personnes exilées qui leur garantit des conditions de vie digne quel que soit leur statut de séjour.
- La fermeture des centres de rétention administrative.
- La cessation des renvois vers le pays d’entrée dans l’Union Européenne et abrogation des accords de Dublin.
- L’arrêt des procédures d’expulsion ne respectant pas les délais prévus par la loi.
- Le respect des délais de réponse lors du traitement des dossiers par lesPréfectures et la remise systématique de récepissé de Droit au séjour.
- L’arrêt des audiences par visio-conférence.
- L’application réelle de l’interdiction des tests osseux visant à déterminer la minorité des personnes.
- La prise en charge effective des personnes mineures par les services de l’État à dotation égale des mineurs français, sans préférence nationale.
- Le respect du droit au séjour pour raison de santé et la facilitation de l’accès aux cartes pluriannuelles.
- La réintégration des droits de santé des personnes étrangères en situation irrégulière ou en demande d’asile dans le système de protection social commun.
- La suppression du délai de 3 mois de résidence sur le sol français avant d’avoir accès à l’Aide Médicale de l’Etat (AME) ainsi que toute modification visant à restreindre l’AME aux seules urgences médicales.
- L’arrêt des expulsions des lieux de vie (campement, squats…) et garanti de l’accès à un logement décent et durable dans le temps.
- L’accès systématique et effectif à un interprétariat, notamment formé aux questions LGBTI+ pour toutes les démarches judiciaires, administratives et médicales.
- Une formation effective des personnels de l’Etat et des autorités décisionnaires à la diversité du vécu des personnes LGBTI+ par des organisations de personnes concernées.
- Un hébergement et une allocation assurés pour toutes les personnes en demande d’asile, notamment un hébergement protégé qui tient compte des besoins spécifiques des personnes LGBTI+.
- La garantie inconditionnelle de travailler légalement et une protection effective par le droit du travail pour toutes les personnes exilées.
- La prise en compte des questions de santé psychiques à tous les niveaux des dispositifs de prise en charge de la demande d’Asile.
- Fin de Frontex et de ses assassinats en Méditerranée.
Santé
- Des études épidémiologiques et des actions de prévention à destination des femmes ayant des relations sexuelles avec d’autres femmes.
- Inclusion des personnes transféminines dans les études et les campagnes de prévention FSF (femmes ayant des relations sexuelles avec des femmes).
- Inclusion des personnes transmasculines dans les études et les campagnes de prévention HSH (hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes).
- Des études épidémiologiques et des actions de prévention adaptées aux enjeux de santé des personnes transgenres et intersexes.
- Des campagnes de santé sexuelle régulières et pertinentes, ainsi qu’une déstigmatisation des personnes séropositives.
- Un accès au dépistage des différentes IST (Infections Sexuellement Transmissibles) gratuit, rapide et garanti sur tous les territoires.
- Un accès effectif, gratuit et sans distinction d’âge aux différents moyens de prévention des IST, du VIH et des hépatites (les digues dentaires, préservatifs interne, lubrifiant…).
- Un accès effectif, gratuit, sans distinction d’âge, de sexe, de genre, et d’orientation sexuelle et sans délai aux différents moyens de contraception, garanti sur tous les territoires.
- Des études sur les contraceptions testiculaires.
- Un accès effectif, gratuit, pour tou·te·s et sans délai à l’IVG garanti sur tous les territoires, ainsi qu’une suppression de la mention de “femme” dans la constitution sur l’IVG.
- Constitutionnaliser le droit à l’IVG et pas seulement la liberté.
- La garantie universelle d’accès aux soins et aux traitements pour les personnes séropositives au VIH ou aux hépatites, y compris pour les personnes incarcérées, exilé-eses et travailleuses du sexe.
- Garantir l’information à la santé sexuelle et à la réduction des risques dans tousl es établissements médico-sociaux, résidences pour personnes âgées, établissements psychiatriques et lieux de privation de liberté.
- Des campagnes d’information sur la vaccination contre le papillomavirus adressées à tou⋅te⋅s sans limitation d’âge et de genre et gratuité de la vaccination.
- Une plus grande inclusivité dans les recherches médicales, en prenant en compte la diversité des corps et les facteurs psycho-sociaux.
- La suppression du service “Mon espace santé” d’Ameli, afin de garantir le secret médical et la confidentialité.
- L’accès sans condition des personnes transgenres hormonées au don du sang.
- La levée des brevets pharmaceutiques sur les traitements VIH/IST.
- Inclure les personnes trans dans les autorisations de mise sur le marché des traitements hormonaux et prévenir de leur pénurie.
- Rendre effectif le droit de la mise sur le marché des oestrogènes injectables.
- Garantir l’accès d’une prise en charge à 100% de tous les traitements hormonaux, y compris les bloqueurs de puberté.
- L’ouverture de la primo-prescription de la testostérone aux médecins généralistes.
- Condamner les caisses d’assurance maladie qui refusent les ALD pour transidentité de façon systématique.
- L’arrêt des politiques libérales de destruction du système de santé et de protection sociale et l’investissement massif dans le système de santé publique.
- Création d’une vraie accessibilité au soutien psychologique dans les structures publiques et associatives formées aux enjeux LGBTI+ par des organisations de personnes concernées.
- Respect des droits des personnes handicapées et psychiatrisées par la désinstitutionalisation et l’application des recommandations de l’ONU et la prise en compte des besoins spécifiques des personnes LGBTI+ handicapées.
- Lutte contre la grossophobie médicale (accès à la PMA, aux chirurgies liées aux transitions…)
- La PREP accessible pour tou·te·s .
Sexe et identité de genre
- Le respect du droit à la vie privée des personnes transgenres et intersexes dans tous les aspects de la vie sociale : civilité et prénom d’usage, mentions de modification de l’état civil, dossiers médicaux.
- L’indemnisation des personnes intersexes victimes de mutilations à titre de réparation.
- Reconnaître le droit à l’autodétermination des personnes mineures sans l’accord nécessaire des responsables légaux, notamment en milieu scolaire (amélioration de la circulaire Blanquer).
- Systématisation d’espaces mixtes (toilettes, vestiaires…) dans les lieux accueillant du public.
- Autoriser le changement de genre en Mairie libre et gratuit sur simple déclaration.
Lutte contre les discriminations
- Un engagement des pouvoirs publics contre les discriminations envers les personnes LGBTI+ pour prévenir le mal-être et le suicide.
- Une réelle application de la loi interdisant toutes les thérapies de conversion, quelles que soient leurs formes.
- L’abrogation de la loi de pénalisation des client⋅e⋅s de travailleur·se·s du sexe et des arrêtés municipaux ou préfectoraux réprimant la prostitution et mettant en danger les travailleur·se·s.
- Un engagement des pouvoirs publics dans la lutte contre la sérophobie.
- La protection des personnes LGBTI+ en milieu carcéral.
- Des campagnes d’information et d’éducation élaborées entre gouvernement et associations communautaires, notamment sur les sujets de la transidentité et l’intersexuation.
- Application réelle des lois contre les discours haineux, notamment dans les médias et sur les réseaux sociaux.
- Des moyens matériels, humains et financiers aux associations de défense des droits humains.
- Retour à la retraite à 60 ans et aux 37,5 annuités, et prise en compte de la spécificité des parcours précaires, dont LGBTI+ (discriminations au travail, embauche, carrière hachée…).
- Retrait des lois précarisantes tel que les réformes de l’assurance chômage ou laloi Kasbarian.
- Des moyens financiers et humains pour la formation de tou⋅te⋅s. aux oppressions tout au long de la vie, à l’école comme au travail.
- Abolition de toutes les lois racistes et islamophobes.
- Des moyens pour lutter contre les oppressions et stéréotypes dans le sport.
- Des moyens pour la lutte et la formation contre les violences sexistes et sexuelles.
- Soutien pour tous les peuples natifs/autochtones en lutte contre la colonialité du genre : l’imposition de la binarité de genre depuis 1492 par l’Europe sur le reste du monde.
- Pour un positionnement clair des collectifs LGBTI+ contre les attentats islamophobes (assassinat de Aboubakar Cissé, attaques de mosquées) et leur traitement médiatique et politique islamophobe.
- Contre la marche à la guerre et le nationalisme.
Plateforme de revendication écrite par l’inter-organisation de la Marche des Fiertés de Rennes 2025